Le sergent Sébastien Pissot, 33 ans, tué le 27 juin dernier au cours d’une opération de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane était natif de Chartres. Né le 15 février 1978, il a vécu toute sa jeunesse à Lucé où ses parents ont habité rue de Bretagne jusqu’à la fin de l’année 2010. Plusieurs membres de sa famille résident toujours en Eure-et-Loir. Sébastien Pissot a été mortellement touché au cours d’un accrochage avec des tireurs embusqués, alors qu’il portait secours à un militaire blessé. Il était pacsé et père d’un enfant.
Le corps de Sébastien Pissot est arrivé mardi matin aux Invalides, à Paris, où s’est tenue une cérémonie d’hommage national à 17 heures, présidée par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Cette cérémonie rend également hommage à l’adjudant Stéphane Moralia, tué ce 27 juin au cours de l’opération. Deux gendarmes ont aussi été blessés dans cette embuscade.